Skip to main content
x

Discours de S.E.M Baudelaire NDONG ELLA,
Président du Conseil des Droits de l’Homme à la 27ème Réunion Annuelle du Comité International de Coordination des Institutions Nationales de Promotion et de Protection des Droits de l’Homme
(CIC)

Back

13 March 2014

 Genève-13 Mars 2014

Madame la Haut-Commissaire Adjointe,
Monsieur le Président du Comité International de Coordination des Institutions Nationales des Droits de l’Homme,
Distingués  représentants des Institutions Nationales des Droits de l’Homme,
Mesdames et Messieurs,

Je voudrais pour commencer vous remercier de m’avoir invité à cette cérémonie d’ouverture de la 27ème réunion annuelle du Comité international de coordination des institutions nationales chargées de la promotion et la protection des droits de l’homme.

Depuis ma prise de fonction, je n’ai de cesse souligné l’importance du rôle des institutions nationales des droits de l’homme, et par-delà même la société en matière de promotion et protection des droits de l’homme. Je saisis donc l’opportunité qui m’est offerte pour saluer l’engagement et la participation active des institutions nationales des droits de l’homme aux travaux du Conseil.

Le Conseil des droits de l’homme par le biais de ses  mécanismes, les Procédures spéciales et  l’Examen Périodique Universel, continuera à s’appuyer sur le dynamisme des Institutions nationales des droits de l´homme dans le traitement des situations des droits de l’homme au niveau national et régional.

Je me félicite des avancés considérables enregistrés au niveau de la participation des Institutions nationales des droits de l´homme et du Comité international de coordination au processus de l’Examen Périodique Universel.  Une section consacrée aux contributions des institutions nationales de statut A et désormais réservée dans le rapport des parties prenantes, en plus du droit de faire des commentaires immédiatement après le pays sous examen lors de l’adoption du rapport final. Le Conseil s’emploie à accorder un rôle de plus en plus important aux institutions nationales dans ses délibérations.

À titre d´exemple, en 2013, plus de 14 institutions nationales ayant le statut A et 6 autres institutions ayant le statut B ont soumis des contributions au rapport des parties prenantes, et 16 institutions de statut A ont pris la parole pour faire des commentaires après le pays examiné lors de l’adoption du rapport final en séance plénière du Conseil.

En ce qui concerne la participation des institutions nationales aux trois sessions du Conseil des droits de l’homme  en  2013,  plus de 7 messages vidéo ont été soumises par les institutions nationales, dans le cadre de l´examen des rapports des titulaires des mandats thématiques et dans le débat général sur l’Examen Périodique Universel.

Le Conseil accorde une grande importance aux contributions des institutions nationales en tant que source d’information indépendante et crédible dans le traitement des situations nationales en matière de droits de l’homme. Les Procédures spéciales et les autres mechanismes du Conseil tirent également avantage de ces contributions.

Le Conseil continuera de servir de plateforme aux institutions nationales des droits de l’homme à travers laquelle attirer l’attention de la communauté internationale sur les questions thématiques susceptibles de contribuer à la systématisation des normes internationales relatives aux droits de l’homme.

Je voudrais encourager les Etats membres à établir des institutions nationales indépendantes, effectives et pluralistes, conformes aux Principes de Paris, qui pourront prendre une part active dans la prévention et la lutte contre toutes les violations des droits de l’homme énumérées dans les instruments internationaux. En revanche, en soutien au point de vue de Mme la Haut-Commissaire Adjointe, il y a nécessité d’avoir un processus d’accréditation rigoureux et d’appeler à la responsabilité des institutions nationales de statut A, en raison du statut privilégié dont elles bénéficient au sein du système international des droits de l’homme. Comme un adage « à grand pouvoir grandes responsabilités ».

Mesdames et Messieurs,
Je ne saurais terminer sans souligner que le Conseil, dans sa résolution 24/16 du 8 octobre 2013, a renforcé le rôle de prévention dans la promotion et la protection des droits de l’homme. La résolution invite les institutions nationales à aborder la question de la prévention des droits de l’homme dans le cadre des instances régionales et internationales.

Je me réjouis de constater que le thème de cette réunion porte sur « le rôle de la prévention dans la promotion et la protection des droits de l’homme ». L'importance des mesures effectives de prévention en tant que partie intégrante des stratégies globales de promotion et de protection des droits de l'homme, devrait être examinée en profondeur.

J´espère que vos réflexions contribueront à l´enrichissement des discussions de la table ronde sur le « rôle de la prévention dans la promotion et la protection des droits de l’homme » qui sera organisée lors de la 27ème session du Conseil et à laquelle les institutions nationales seront également invitées à prendre part.

Je vous souhaite une fructueuse réunion.  

Je vous remercie de votre aimable attention.

Exclude from Homepage
Off
Back