Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels ouvre les travaux de sa cinquante-neuvième session
19 septembre 2016
Comité des droits économiques,
sociaux et culturels
19 septembre 2016
Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels a entamé, ce matin, les travaux de sa cinquante-neuvième session en adoptant son ordre du jour et son programme de travail, et en entendant une déclaration de Mme Peggy Hicks, Directrice de la Division des activités thématiques, des procédures spéciales et du droit au développement au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme.
Dans sa déclaration d'ouverture, Mme Hicks a mis l'accent sur le «potentiel très important» qu'offre la réalisation des Objectifs du développement durable pour la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Il y a des efforts à fournir pour toutes les personnes dont les droits économiques sociaux et culturels sont bafoués, a-t-elle souligné, ajoutant que son bureau et le Comité avait déjà pris les devants pour travailler sur cette thématique.
Mme Hicks a fait remarquer que cette réflexion coïncidait avec le cinquantième anniversaire dudit Pacte et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. «Il faut, aujourd'hui, apporter des changements pour les vies quotidiennes de chaque individu», a-t-elle encore déclaré.
Partant, la Directrice de la Division des activités thématiques, des procédures spéciales et du droit au développement au Haut-Commissariat a invité les membres du Comité à réfléchir aux moyens de donner davantage de visibilité à leurs activités qui se déroulent à Genève.
Sur les dix-sept objectifs identifiés dans le Programme de développement durable à l'horizon 2030, adopté en septembre 2015, beaucoup sont liées au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, a précisé Mme Hicks. Il s'agit notamment des objectifs concernant l'élimination de la pauvreté, l'égalité du genre, le travail décent et la croissance économique et l'accès à la justice.
La représentante du Haut-Commissariat a tenu à rappeler le rôle très important de la société civile dont les membres sont au premier plan pour agir en vue de la jouissance des droits économiques, sociaux et culturels. Parfois, ces associations travaillent dans des conditions très difficiles d'où la nécessité de leur protection et de la facilitation de leurs activités, a plaidé Mme Hicks, pour qui les organisations de la société civiles devraient bénéficier, en outre, d'un environnement sûr.
En réponse aux questions de certains experts, Mme Hicks a demandé au Comité de se concentrer sur les meilleurs moyens de mise en œuvre des Objectifs de développement durable. «Le Comité est un acteur engagé sur cette question», a-t-elle commenté, ajoutant qu'il importe d'adopter une approche fondée sur les droits de l'homme. Plus il y aura d'échanges entre les différents organes des droits de l'homme et ceux traitant du droit au développement, plus les avancées seront significatives car ce sont des questions transversales, a-t-elle estimé. Certes, ce Comité est l'acteur central, a-t-elle déclaré, mais le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme estime que la mise en œuvre des Objectifs de développement durable doit se décliner d'une manière transversale, avec la participation de tous les organes conventionnels.
Lors de la présente session qui s'achèvera le 7 octobre, le Comité examinera les rapports périodiques du Costa Rica, de Chypre, de la Pologne, de la Tunisie, du Liban, de la République dominicaine et des Philippines. Le Comité auditionnera également les organisations de la société civile sur les pays examinés à cette session.
Cet après-midi, à 15 heures, le Comité entamera l'examen du Costa Rica.
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