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Observation du porte-parole du HCDH Seif Magango sur la détention d’un défenseur des droits humains en Égypte

Arrière

19 juillet 2023

Un tribunal égyptien a condamné à trois ans de prison Patrick Zaki, un chercheur spécialisé dans les droits de l’homme étudiant en Italie et accusé de diffuser de fausses informations. Ⓒ Reuters

GENÈVE (le 19 juillet 2023) – Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme est alarmé par la condamnation hier du chercheur égyptien et défenseur des droits de l’homme Patrick George Zaki à trois ans de prison pour avoir exprimé ses opinions. Nous demandons sa libération immédiate et inconditionnelle.

Nous sommes préoccupés par le fait que, près de deux ans après la levée de l’état d’urgence, des tribunaux d’exception continuent d’imposer des peines à des individus, notamment pour avoir exercé leurs droits humains, dans des affaires antérieures à la levée de l’état d’urgence. Associées à l’utilisation persistante d’une législation restrictive, ces pratiques ont pour effet de décourager les acteurs de la société civile et de réduire encore l’espace civique dans le pays, malgré le processus de dialogue national en cours.

Patrick George Zaki a été arrêté en février 2020 alors qu’il rentrait de ses études à l’étranger et a été accusé de « diffuser de fausses informations sur la situation intérieure du pays » en raison d’un article qu’il avait publié sur sa communauté, la minorité copte d’Égypte. Il a été maintenu en détention provisoire pendant près de deux ans et aurait été soumis à des actes de torture, notamment des passages à tabac et des décharges électriques.

FIN

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