Je suis à nouveau profondément choqué par les informations faisant état de meurtres brutaux de civils dans le village soudanais de Wad al-Noura, dans l’État d’al-Jazirah, qui a été attaqué mercredi par les Forces d’appui rapide. Selon les informations recueillies par le HCDH, les Forces d’appui rapide ont utilisé des armes à large rayon d’impact, notamment des obus d’artillerie, au cours de l’attaque. Des affrontements auraient également éclaté entre les Forces d’appui rapide et des individus mobilisés par les Forces armées soudanaises.

Ces assassinats ne font que renforcer ma grande inquiétude quant au respect des principes de distinction, de proportionnalité et de précaution du droit humanitaire international par les personnes impliquées dans les combats. Ils soulèvent également des questions sur l’armement des groupes locaux dans le contexte de la poursuite des hostilités.

J’appelle les Forces d’appui rapide et toutes les parties concernées à mener rapidement une enquête indépendante, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international. Les auteurs de ces homicides illicites doivent répondre de leurs actes.

Combien de civils soudanais devront encore périr avant que les parties au conflit ne mettent fin aux hostilités ?