Appel à contribution : les meurtres des personnes LGBTIQ+
Publié par
Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires
Échéance
07 juin 2024
Publié par
Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires
Échéance
07 juin 2024
Les lesbiennes, les gays, les bisexuel.le.s, les trans, les queers, les intersexes et les autres personnes de genre variant (LGBTIQ+) sont confrontés dans le monde entier à un risque accru de violence, y compris de mort illégale, en raison de leur orientation sexuelle, de leurs caractéristiques sexuelles et de leur identité de genre, que celles-ci soient perçues ou réelles.
À cet égard, et afin de poursuivre le travail de l'ancienne rapporteuse spéciale, Agnès Callamard, tel que rapporté lors de la 35e session du Conseil des droits de l'homme (A/HRC/35/23), concernant la nécessité d'une approche sensible au genre des exécutions arbitraires, dans son prochain rapport à la 79e session de l'Assemblée générale, le rapporteur spécial, Dr Morris Tidball-Binz, se concentrera sur les meurtres qui pourraient être/ou sont le résultat de l'orientation sexuelle, de l'identité de genre ou des caractéristiques sexuelles, réelles ou perçues, d'une personne.
Le rapport examinera les meurtres illégaux de personnes LGBTIQ+, y compris les décès pouvant résulter de l'incapacité de l'État à respecter, protéger et/ou mettre en œuvre leur droit à la vie, et qui engageraient donc la responsabilité de l'État. Lorsque des personnes LGBTIQ+ sont tuées ou meurent - en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leurs caractéristiques sexuelles ou d'autres motifs de discrimination interdits - les États ont l'obligation positive de prendre rapidement des mesures pour prévenir, enquêter, demander des comptes, et remédier à ces situations, notamment afin de garantir la non-répétition de ces meurtres illégaux.
Le rapport vise à examiner le risque de mort illégale des personnes LGBTIQ+ dans le monde entier en vue d'identifier les principaux problèmes/défis, de mettre l'accent sur les meilleures pratiques et de formuler des recommandations fondées sur des données probantes pour améliorer la protection de leur droit à la vie.
Le rapporteur spécial souhaite recevoir des informations de la part des États, des experts, des universitaires, des organisations de la société civile et d'autres parties prenantes et individus. Il souhaite en particulier recevoir des informations sur les mécanismes, procédures et initiatives juridiques, institutionnels, politiques et autres existants visant à réduire, prévenir et garantir des réparations pour les homicides illégaux de personnes LGBTIQ+. Parmi les exemples, on peut citer
Toutes les soumissions seront publiées sur le site web du rapporteur spécial, à moins que la source ne demande la confidentialité.