Réduction de risques pour une paix et un développement durables
Publié par
Rapporteur spécial sur le droit à la santé physique et mentale
Échéance
27 mai 2024
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Rapporteur spécial sur le droit à la santé physique et mentale
Échéance
27 mai 2024
Dans le cadre de la résolution 51/21 du Conseil des droits de l'homme, la Rapporteuse spéciale sur le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible a identifié l'équité en matière de santé comme une priorité stratégique, allant des déterminants sous-jacents de la santé à la nécessité d'éliminer les obstacles structurels et systémiques à l'accès aux services, biens et installations de soins de santé, en particulier parmi les personnes vivant dans des conditions de vulnérabilité ou de marginalisation. Conformément à son mandat, à ces priorités et au rapport qu'elle présentera lors la 56e session du Conseil des droits de l'homme en juin 2024 sur le thème " Politiques et réponses en matière de drogues/médicaments : un cadre du droit à la santé sur la réduction des risques", la Rapporteuse spéciale sur le droit à la santé a décidé de consacrer son prochain rapport thématique lors de la 79e session de l'Assemblée générale, en octobre 2024, au thème de la "Réduction des risques pour une paix et un développement durables".
La Rapporteuse spéciale souligne que tous les individus ont le droit de jouir du droit à la santé, ce qui inclut les déterminants sous-jacents de la santé et des soins de santé opportuns et appropriés. Dans le présent rapport et en s'appuyant sur le rapport qu'elle présentera en juin 2024 lors de la 56e session du Conseil des droits de l'homme,[1] la Rapporteuse spéciale a l'intention d'explorer les façons dont la réduction des risques recoupe le droit à la santé et les droits humains connexes. S'appuyant sur les cadres des déterminants sociaux, commerciaux,[2] et juridiques[3] de la santé, la Rapporteuse spéciale examinera les législations, politiques et programmes de réduction des risques liés à la paix et au développement durables, ainsi que la couverture sanitaire universelle, la réduction des risques dans les situations de vulnérabilité.
Dans le prochain rapport, la Rapporteuse spéciale a l'intention de se concentrer sur la réduction des risques en tant qu'intervention clé de santé publique pour les populations qui sont souvent stigmatisées et discriminées. La Rapporteuse spéciale adoptera une approche intersectionnelle, antiraciste et anticoloniale dans son analyse de la consommation de drogues/médicaments, de la réduction des risques et du droit à la santé et examinera donc les structures de pouvoir sous-jacentes qui perpétuent les systèmes de désavantage qui déterminent qui dispose de services, de biens et d'installations acceptables, accessibles, abordables et de qualité.
La Rapporteuse spéciale examinera également les lacunes dans l'adoption d'une approche de la santé publique et de la réduction des risques fondée sur les droits, notamment dans les contextes où elle ne répond pas aux besoins de celles et ceux qui subissent de plein fouet les lois et les politiques répressives en matière de drogues et qui n'ont pas bénéficié d'un soutien global adéquat pendant des dizaines d'années.
La Rapporteuse spéciale examinera comment la réduction des risques fait partie des approches réparatrices grâce à des législations, des politiques et des programmes fondés sur des données probantes, exempts de stigmatisation et dépénalisés, liés à la couverture sanitaire universelle, à la paix et au développement durables.
Le plus souvent, la réduction des risques fait référence aux politiques, programmes et pratiques qui visent à minimiser les effets sanitaires, sociaux et juridiques négatifs associés à la consommation de drogues/médicaments, aux politiques et aux lois en matière de drogues.[4] Aux fins du présent rapport, la Rapporteuse spéciale définit la réduction des risques dans un sens plus large, incluant les politiques, les programmes et les pratiques qui visent à minimiser les effets sanitaires, sociaux et juridiques négatifs associés à divers comportements et aux politiques et lois qui s'y rapportent, comme illustré ci-dessus.
Veuillez noter que toutes les réponses seront publiées par défaut sur la page web officielle de la Rapporteuse spéciale.
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