Le HCDH en Guinée-Bissau
Profil
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) est présent en Guinée-Bissau depuis 1999, date à laquelle le Bureau d’appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BANUGBIS) a été créé. Le conseiller principal pour les droits de l’homme a été déployé en août 2021 au terme de la mission de l’ONU en décembre 2020. Ce conseiller a pour mandat de renforcer les capacités de l’équipe de pays des Nations Unies en Guinée-Bissau afin qu’elle intègre les droits de l’homme dans ses programmes et ses politiques, et d’aider les acteurs nationaux à s’acquitter de leurs obligations en matière de droits de l’homme en vertu du droit international.
Réalisations
- Travail de plaidoyer et de sensibilisation à travers l’établissement de rapports publics, notamment le rapport conjoint du BANUGBIS et du HCDH de 2017 sur le droit à la santé et le rapport du BANUGBIS de 2019 sur le droit de participer à la vie politique et publique.
- Établissement d’un partenariat stratégique avec la Commission des droits de l’homme du Ministère de la justice, qui s’est traduit par son engagement à élaborer un plan national sur les droits de l’homme ainsi que certains des rapports qui auraient dû être présentés aux organes conventionnels des Nations Unies.
- Établissement d’un partenariat solide avec l’Institut pour le développement de l’éducation du Ministère de l’éducation, qui a abouti à l’élaboration d’outils pédagogiques à l’usage des enfants et des enseignants pour intégrer les droits de l’homme dans l’enseignement primaire dans le cadre de la réforme du programme scolaire.
- Surveillance et évaluations systématiques des droits de l’homme pour promouvoir l’application du principe de responsabilité et dissuader de nouvelles violations des droits de l’homme. Un travail régulier de plaidoyer mené de janvier 2018 à décembre 2019 a permis la libération de 220 détenus en détention prolongée/arbitraire et le renvoi de 78 autres dossiers de détenus en détention prolongée au Bureau du Procureur général pour qu’il statue sur la détention provisoire.
- Fourniture d’une assistance technique efficace aux autorités nationales, à la société civile et à l’équipe de pays des Nations Unies dans le cadre de l’élaboration des rapports à présenter pour les cycles de l’EPU en 2010, 2015 et 2019. Coordination et intégration des droits de l’homme dans l’action des Nations Unies, par l’intermédiaire du Groupe de travail des Nations Unies sur les droits de l’homme. En savoir plus sur le mandat concernant les droits de l’homme
- Établissement d’un partenariat avec les organes électoraux pour mener des initiatives de renforcement des capacités en matière de droits de l’homme dans le contexte des élections, ce qui a abouti à une campagne de sensibilisation aux droits de l’homme dans tout le pays et à la publication d’un guide sur les droits de l’homme et les élections.
- Quatre ans de cycles de formation sur les droits de l’homme pour les forces armées et les acteurs du système judiciaire, des campagnes de sensibilisation de la communauté et la publication de divers outils de sensibilisation, notamment pour susciter un soutien à la création d’une institution nationale des droits de l’homme conforme aux Principes de Paris. Consulter les publications
- Renforcement des capacités nationales afin d’intégrer les droits de l’homme dans les processus de planification stratégique et de respecter le principe visant à « ne laisser personne de côté », qui sous-tend le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les objectifs de développement durable, en donnant la priorité à l’élimination de la discrimination et à la réduction des inégalités au moyen de formations pour les fonctionnaires et la société civile sur les indicateurs des droits de l’homme et de l’adoption d’une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de données. En savoir plus sur les droits de l’homme et les objectifs de développement durable