L’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI)
Lors de la Conférence internationale tenue à Tunis en 1993, les institutions nationales des droits de l’homme ont créé le Comité international de coordination des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CIC) dans le but de coordonner les activités du réseau des institutions nationales. En 2016, le CIC a pris le nom d’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI).
La GANHRI est constituée en tant qu’entité juridique en vertu du droit suisse et détient un Bureau composé de 16 institutions nationales des droits de l’homme dotées du statut d’accréditation « A » représentant les quatre régions dans lesquelles elle opère. Les réunions générales annuelles de la GANHRI, les réunions du Bureau de la GANHRI et du Sous-Comité d’accréditation, ainsi que les conférences internationales de la GANHRI sont organisées en coopération avec le HCDH en sa qualité de secrétariat de la GANHRI.
Accréditation des institutions nationales des droits de l’homme
Le Sous-Comité est composé de quatre institutions nationales des droits de l’homme dotées du statut d’accréditation « A », chacune étant respectivement issue d’un des quatre groupements régionaux suivants : Afrique, Amériques, Asie-Pacifique et Europe. Les membres du Sous-Comité sont nommés par les groupements régionaux pour un mandat de trois ans renouvelable. La Section des institutions nationales, des mécanismes régionaux et de la société civile du HCDH participe au travail du Sous-Comité en tant qu’observatrice permanente en sa qualité de secrétariat de la GANHRI.En 2021, 84 institutions nationales des droits de l’homme s’étaient vu décerner le statut « A » par la GANHRI, conformément aux Principes de Paris, et 33 s’étaient vu décerner le statut « B ». Voir la liste des pays membres
Notes d’orientation pour les institutions nationales des droits de l’homme
Les institutions nationales des droits de l’homme ont des rôles et des moyens clairement définis pour participer au système international des droits de l’homme et contrôler la mise en œuvre des recommandations et des résultats à l’échelle nationale. Les liens suivants contiennent de courtes notes d’orientation à leur attention concernant :
a. le Conseil des droits de l’homme* ;