LE GROUPE DE TRAVAIL SUR LES DISPARITIONS FORCÉES OU INVOLONTAIRES SE REND AU NÉPAL

3 décembre 2004


Le Groupe de travail de travail sur les disparitions forcées et involontaires entamera, le 6 décembre prochain, une visite au Népal pour examiner des cas de disparitions forcées ou involontaires dans le pays. Le Groupe de travail prévoit également d'examiner la situation globale du phénomène des disparitions forcées.

Au cours de cette visite, qui doit se poursuivre jusqu'au 14 décembre 2004, le Groupe de travail compte rencontrer, en particulier, le Roi, le Premier ministre, des représentants du Ministère des affaires étrangères, du Ministère de l'intérieur, de la Commission nationale des droits de l'homme, des Chefs de la police et de l'armée ainsi que des représentants du système judiciaire, de la société civile et des particuliers, notamment des personnes vivant à l'extérieur de Katmandou. En raison du temps limité dont il dispose, le Groupe de travail ne se rendra pas hors de la capitale népalaise; des fonds ont été alloués pour permettre aux organisations non gouvernementales des régions de venir à Katmandou afin de présenter au Groupe de travail leurs préoccupations. Le Groupe de travail envisage de visiter une prison et un centre d'investigation.

La Commission des droits de l'homme a créé le Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires en 1980 afin d'aider les familles des personnes victimes de disparitions forcées à connaître le sort de leurs proches et le lieu où elles se trouvent, et d'agir en tant qu'intermédiaire entre les familles et les Gouvernements concernés.

Le Groupe de travail surveille également le respect par les États de leurs obligations en vertu de la Déclaration sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 18 décembre 1992.

N.B.: Le présent texte est un résumé du communiqué de presse paru en anglais.