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Observation de la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme Liz Throssell sur la liberté d’expression au Kirghizistan

Arrière

16 janvier 2024

Nous sommes préoccupés par l’évolution de la situation au Kirghizistan où, lundi et mardi, les autorités ont perquisitionné les locaux de plusieurs médias indépendants et détenu temporairement 14 journalistes pour les interroger.

Le 15 janvier, des agents du Comité d’État à la sécurité nationale sont entrés dans les bureaux de l’agence de presse 24.kg à Bichkek, ont saisi du matériel et ont détenu pendant plusieurs heures trois journalistes, dont le rédacteur en chef. Le 16 janvier, le Ministère de l’intérieur a perquisitionné plusieurs autres organisations de médias indépendantes et a arrêté 11 journalistes et professionnels des médias pour les interroger.

Ces dernières mesures prises par les autorités semblent s’inscrire dans un contexte plus large de pressions exercées sur les militants de la société civile, les journalistes et toute autre personne critiquant les autorités.

L’arrestation ou la détention à titre de sanction pour l’exercice légitime des droits de l’homme, y compris la liberté d’expression, est arbitraire en vertu du droit international des droits de l’homme.

Dans ce contexte, il est d’autant plus préoccupant que le Parlement kirghize examine un projet de loi sur les médias de masse, qui restreindrait le droit à la liberté d’expression, dont la liberté des médias.

Nous appelons les autorités à protéger la liberté d’expression et à veiller à ce que la législation relative aux médias dans le pays soit conforme aux normes internationales en matière de droits de l’homme.

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