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Communiqués de presse Haut-Commissariat aux droits de l’homme

Michelle Bachelet appelle à prendre d’urgence des mesures pour réaliser le droit à un environnement sain désormais reconnu par l’Assemblée générale de l’ONU

28 juillet 2022

Gros plan sur les mains d’une personne âgée donnant une petite plante à un enfant @ Getty Images

GENÈVE/NEW YORK (28 juillet 2022) – La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Michelle Bachelet a salué aujourd’hui la décision de l’Assemblée générale des Nations Unies de reconnaître les droits humains à un environnement propre, sain et durable, et a appelé à prendre de toute urgence des mesures pour faire de cette décision une réalité pour tous.

« Cette décision reflète le fait que tous les droits sont liés à la santé de notre environnement. Chaque personne, où qu’elle se trouve, a le droit de manger, de respirer et de boire sans s’empoisonner, et de pouvoir vivre en harmonie avec la nature, sans constamment faire face à des risques croissants liés à l’effondrement de l’écosystème et aux catastrophes climatiques », a déclaré Mme Bachelet.

La résolution 76/300 de l’Assemblée générale fait suite à un texte décisif adopté par le Conseil des droits de l’homme en octobre dernier à travers sa résolution 48/13.

« Nous vivons aujourd’hui un moment historique, mais le simple fait d’affirmer notre droit à un environnement sain ne suffit pas. La résolution de l’Assemblée générale est très claire : les États doivent mettre en œuvre leurs engagements internationaux et intensifier leurs efforts pour les concrétiser. Nous subirons tous des effets bien plus graves des crises environnementales si nous ne travaillons pas ensemble pour les éviter collectivement dès maintenant », a averti la Haute-Commissaire.

Reconnaissant que la triple crise planétaire des changements climatiques, de la pollution et de la dégradation de l’environnement constitue le plus grand défi de notre époque en matière de droits de l’homme, Mme Bachelet appelle depuis longtemps à la mise en place de politiques économiques, sociales et environnementales transformatrices qui s’attaquent aux inégalités et protègent les personnes et la planète, avant que l’on atteigne les points de basculement, auquel cas il sera trop tard pour agir.

« Pour survivre et nous épanouir, nous devons investir dans une protection environnementale et sociale centrée sur les droits de l’homme ; demander aux gouvernements et aux entreprises de rendre compte des dommages causés à l’environnement ; donner à tous les individus les moyens d’agir en tant qu’agents du changement pour un environnement sain ; et reconnaître et défendre les droits des personnes les plus touchées par la dégradation de l’environnement », a souligné la Haute-Commissaire.

Une action environnementale fondée sur les obligations en matière de droits de l’homme constitue une protection essentielle en ce qui concerne les politiques économiques et les modèles d’activité. Elle met l’accent sur les obligations juridiques d’agir, plutôt que sur une simple politique discrétionnaire.  Elle est également plus efficace, légitime et durable, comme le montrent clairement les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques.

« La décision prise aujourd’hui par l’Assemblée générale marque l’aboutissement de nombreuses années de plaidoyer de la part de militants issus de tous les horizons du mouvement pour la justice environnementale. Nous connaissons l’ampleur des risques auxquels nous sommes confrontés. Si nous voulons protéger notre planète pour les générations actuelles et futures, le moment est venu pour les gouvernements et le secteur privé de prendre des mesures réellement audacieuses.  Et de tous nous unir pour faire du droit à un environnement sain une réalité qui nous est commune. »

FIN

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